Pommes de terre à l'étouffée

Ces derniers jours, Thierry a joué de la faux, et fait tout un tas de tas d'herbe. Mais pourquoi ? D'habitude nous attendons l'automne pour faucher, histoire de laisser un peu d'espace aux petites bêtes... Eh bien, parce qu'on a planté beaucoup plus de pommes de terre que d'habitude, que nous les cultivons sous la paille, et qu'il nous faut beaucoup de matière pour les "butter".

C'est la quatrième année que je procède ainsi : je pose les pommes de terre directement sur l'herbe (parfois après un coup de grelinette, parfois sur un carton, si j'en ai), puis je recouvre de ce que j'ai sous la main, herbe, paille, compost, fumier... Quand elles ont grandi un peu, on en remet une couche. Très franchement, je n'ai aucun point de comparaison puisque je n'ai jamais cultivé de pommes de terre de la manière classique, mais je n'ai pas du tout envie de faire autrement. C'est vraiment rigolo de récolter ces pommes de terre : on farfouille dans le tas au fur et à mesure des besoins, on prélève une pomme de terre par-ci par-là, et on recouvre. Apparemment le plant n'y voit que du feu. Ça a un côté "chasse au trésor", et en plus les patates sont toutes belles, comme si elles sortaient du filet du supermarché.

Voilà le résultat, elles en ont jusqu'au cou !

Nous ne sommes pas les seuls à couper l'herbe, ces jours-ci. Les prés sont couverts de chamallows géants.